Je n'ai rien reconnu

 

D'étendues diverses et rien à l'horizon
Une marre irisée et cygnes noirs ébène
Côtoyant l'océan, les champs et les plaines
Semblaient lire en mon âme, tous ces bleus que je traîne .

Plus un trait démarquant la ligne des frontières
J'avançais espérant retrouver mes repères ...
Ne situant plus rien, que le noir absolu
Et j'ai compris alors que je n'existais plus ...

Était-ce le chemin, qui mène au purgatoire
Ne reconnaissant rien de cette trajectoire
C'était comme la fin d'une grande épopée
Que de près ou de loin je voulais retrouver ...

Je pensais avancer, et faisant du surplace
Sur un tapis clouté de petits pics de glace
Mes chaussures toutes usées j'ai du les enlever ...
Et vainement marcher mes pieds ensanglantés ...

Le maestrum m'emportant dans son grand tourbillon
Revivant, images, vertiges, sinistres clairons .
Mes oreilles éclataient, et ma vue se brouillait,
De l'espace au néant, les trous noirs m'attiraient ...

Quand enfin j'ai connu l'entonnoir mystérieux ...
Où toute la lumière en aveuglant mes yeux
Fut dernière vision puis me désintégrant
Devenant un atome, moi je vous vois pourtant ...

N'étant plus la distance devant vous en avance,
Je précède vos pas il n 'y a que silence
Et vous tournant autour , j'essaye de faire un signe
Transparente muraille, entre nous rectiligne ..

Liliane
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