Mes mains derrière la tête et mon regard errant,
Priant pour une étreinte à toi partie Maman .
Lors d'un de tes écrits laissés en héritage
Tu me l'avais promis de rester dans les parages ...
Mes paupières ont couvert les larmes de tristesse
Finissant par m'assoupir par l'une de tes caresses
Ce jour si émouvant fut pour moi conviction ...
Je le jure devant Dieu toutes deux nous étreignions
Tu n'as pu résister de me voir tant souffrir
Tu m'as prise dans tes bras cependant sans mentir
Me faisant bien comprendre de tes yeux résignés
Pour une dernière fois ici-bas s'embrasser...
Qu'il fallait profiter de ce moment de grâce
Et ces instants si précieux prennent une grande place
Dans ta commode encore tes coffrets de parfums
De tes flacons et il n' y en avait pas qu'un ...
Accueillent ce souvenir les rangeant sur les fleurs .
Certains qui entamés me rappellent ta senteur...
J'ai d' autres preuves encore mais le temps presse...
Demandez je vous dirais tout sur l'allégresse
Un poème a une fin, mais écrire est grand besoin .
Attentifs en croyant par la grâce être atteints.
Un jour partirons tous aux frontières infinies
Qui vous permettent de savoir qu'elle n'est pas là la vie ...
Comme moi pourrez vivre une révélation Quand tout s' arrête, ici s'ouvrent d'autres horizons ...
Comme une mère apporte l'enfant à sa naissance
Là-bas revivrons cette infinie renaissance ...
Où l'enfant enfin retrouvera ses parents
Où les parents dans leur bras auront leur enfant
Pour les grands et petits l' adieu sera la vie
La mort à jamais sera enterrée ici ...
